Nous respectons chaque bobine qui arrive dans notre teinturerie et mettons tout en œuvre pour réduire tout risque de déchet : contrôle systématique de l’affinité de la matière afin de s’assurer qu’on sollicitera au minimum la matière lors de la teinture. D’autre part nous avons mis en place une filière de revalorisation des fonds de bobines teintes mis de côté lors du rebobinage ; ces fonds étaient précédemment jetés à la poubelle. Ils sont désormais systématiquement rebobinés et proposés à nos clients tisseurs et tricoteurs. Nous créons ainsi un cercle vertueux autour de ce déchet préconsumer qui permet :

• De revaloriser intégralement ce fil auparavant inutilisable, qui sert de matière au tricotage de chaussettes chez nos clients ou au tissage de rubans ou cordons chez nos sociétés-sœurs.
• De revaloriser désormais les supports de teinture en plastique qui sont broyés par un partenaire et qui serviront à injecter de nouvelles pièces en plastique.

Tous les déchets issus de l’emballage sont triés et revalorisés : carton et films plastiques partent dans les filières de recyclage dédiées, et palettes sont réutilisées dans les nombreuses usines du groupe.

Enfin, les boues issues de notre station d’épuration et qu’on pourrait également qualifier de déchet préconsumer sont revalorisées car intégralement épandues dans des champs localisés à quelques kilomètres de l’usine. Elles sont évidemment contrôlées par un organisme indépendant et font office d’engrais.

Et c’est tout. Nous ne rejetons rien d’autre. Être teinturier, c’est éviter de gâcher.